28/7/2022

Mon job d'été chez Isogeo

Illustration

Que serait un job d’été sans un peu de défi ? C’est ce que je me suis dit lorsque j’ai contacté Isogeo à la recherche d’un emploi pour l’été 2022, alors que je n’avais aucune connaissance en SIG ni en géomatique.

Bien évidemment, intégrant l'ENSG Géomatique à la rentrée, ce choix n’était pas totalement anodin. Néanmoins, c’était un pari risqué car je savais que j'avais peu de chances d'être recontactée, mais heureusement pour moi, cela a tout de même été le cas !

Voici donc le récit de mon aventure chez Isogeo.

I - MON ARRIVÉE CHEZ ISOGEO

Photo intégration Isogeo

Dans un premier temps, il convient d’évoquer mon accueil chez Isogeo.

En effet, en plus d’avoir eu la chance de travailler dans un quartier très agréable de Paris (Bastille), j’ai eu l’opportunité de rencontrer des personnes incroyables. Dès mon arrivée, un petit déjeuner a été organisé pour me présenter à l’équipe et faire connaissance avec ceux qui étaient présents. Ainsi, j’ai rapidement pu échanger, puis créer des affinités avec les membres d’Isogeo, notamment lors des fameuses balades digestives du midi sur les quais de Seine ou sur la coulée verte (Mathieu, notre président, préfère les balades urbaines).

Il n’était pas rare d’aller au restaurant ou de faire un afterwork avec l’équipe en présentiel. Je n’avais alors pas l’impression d’être entre collègues, mais entre amis, et cela m’a beaucoup plu. En effet, avoir la possibilité de travailler dans de bonnes conditions tout en faisant des pauses régulières est selon moi un véritable atout : cela nous permet d'effectuer nos missions de manière sérieuse et efficace, tout en prenant plaisir à les faire. Et ça, c'est un sentiment incroyable !

II - NON, JE N’AI PAS APPORTÉ LE CAFÉ

Mais qu'ai-je fait concrètement ? Des choses diverses et variées !

Certes, j’avais tout à apprendre, mais avec de la motivation et en y mettant un peu de bonne volonté, j'espérais réussir à me rendre un minimum utile.

De fait, l’équipe d’Isogeo et notamment Carlo (mon tuteur durant ce stage) se sont adaptés et m'ont fait progresser en me proposant des tâches de plus en plus complexes. Dans un premier temps, je me suis familiarisée avec les activités d’Isogeo ainsi qu’avec les SIG en général. J’ai commencé par lire les premiers cours de l’ENSG sur la géomatique et le "book" d'Isogeo, qui m’a aidée à comprendre les missions effectuées par l'entreprise.

Ensuite, j’ai travaillé sur des logiciels classiques tels que QGIS et Arcgis PRO, sur lesquels j’ai créé de nombreuses données destinées à l'environnement de test de la solution Isogeo.  Pour cela, j’ai essayé de créer l’échantillon de données le plus hétérogène possible afin de diversifier les tests, que ce soit en faisant varier le type de géométrie ou bien le nom des attributs et des commentaires.

Donnée Isogeo environnement de test

De cette façon, j’ai beaucoup travaillé sur le cycle de vie de la donnée ainsi que sur la chaîne de valeur Isogeo (recenser, documenter, valoriser). J’ai également ajouté ces données aux bases de données Postgis, SDE de test et au QGISServer Isogeo en publiant des services géographiques (WFS, WMS…). J’ai même eu l’opportunité de monter mon propre geoserver (et QGISServer), et j'ai été formée à l’utilisation d’APP (la plateforme en SAAS d’Isogeo) sur laquelle j’ai pu scanner puis documenter les fiches de métadonnées des données que j’avais créées.

Toutes ces étapes ont contribué, à n’en pas douter, à ma compréhension du fonctionnement des SIG. Cela me sera certainement d’une grande aide l’an prochain !

III - PROJET DE DÉVELOPPEMENT PYTHON, LA BONNE SURPRISE DE CE STAGE

Mais en attendant l’an prochain, il a bien fallu "m’occuper" durant le reste de ce stage ! Julie et Simon (de l’équipe de dev’) m’ont ainsi proposé un projet de développement. L’objectif était de créer un programme en Python permettant de générer automatiquement des données géographiques en format Shapefile ou GeoJSON et au contenu aléatoire dont on pourrait par la suite choisir certains paramètres (comme le nombre de données).

Au début, j’étais plutôt sceptique par rapport à ce projet car j’avais déjà eu l’occasion de développer en Python et cela ne m’avait pas particulièrement plu. Malgré tout, je me suis laissée tenter en pensant que cela pourrait tout de même être une bonne expérience… et j’ai eu raison ! En effet, je me suis surprise à vraiment aimer réfléchir sur ce projet et à avancer étape par étape.

J’ai beaucoup échangé avec Simon autour des spécifications de ce que l’on a appelé le "MVP" (Minimum Viable Project), c'est-à-dire autour des fonctionnalités de base que mon programme devait respecter. Cet encadrement et le fait de pouvoir poser mes questions m’ont beaucoup aidée.

Au cours de ce projet, on m’a aussi fait découvrir GitHub et son fonctionnement. Cet outil de développement s’est révélé être particulièrement pratique (une fois maîtrisé !), notamment grâce à son système de tickets.

Bref, on peut dire que ce projet m’aura réconciliée avec Python !

LE MOT DE LA FIN, RETOUR D’EXPÉRIENCE CHEZ ISOGEO

En postulant chez Isogeo, je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre. Bien évidemment, je m’étais un peu renseignée sur cette entreprise, mais mes connaissances en SIG étant limitées, je n’avais aucune idée de ce que j’allais pouvoir faire. J'avais peur d'être inutile, mais également que le monde de la géomatique ne me plaise pas du tout, ce qui aurait pu remettre en question mon choix d’aller à l’ENSG.

Finalement, ça a été tout le contraire ! J’ai adoré découvrir ce domaine, de nouveaux logiciels, des méthodes de travail spécifiques, mais aussi la vie en entreprise (il s'agissait de première vraie expérience dans le monde du travail). Et pour cela, je me considère chanceuse d’avoir pu la vivre dans une entreprise telle qu’Isogeo avec des personnes gentilles, drôles (oui, c’est important) et tolérantes, qui ont tout fait pour que je me sente à l’aise, que je puisse progresser et surtout apprendre.

Plus qu’un simple job d’été, ce stage m’a permis de me conforter dans mon orientation et d'acquérir de solides bases en SIG qui me serviront durant mes premiers mois à l’ENSG. Cela me permettra de ne pas être totalement perdue dès le début (et ça, c’est déjà pas mal) !

De plus, si je pense que d’autres domaines de la géomatique (que je découvrirai plus amplement l’an prochain) me correspondront plus, ce fut une bonne surprise de constater que cette branche me plaisait également. De même, je me sens dorénavant capable de faire du développement, une activité qui était initialement ma bête noire mais que j'ai beaucoup appréciée durant ce stage qui est passé à toute vitesse.

Je clôturerai ce récit par ce qui va clôturer mon stage : l’après midi à Paris-Plage avec toute l’équipe, encore un exemple qui illustre ce qui me plaît chez Isogeo.

On peut dire que cette courte période dans l'entreprise aura été intense et riche en nouvelles expériences, je n’en tire que du positif.

Sortie Isogeo Paris Plage

LE BONUS

Quelques remerciements s’imposent :

Bien évidemment Mathieu, pour m’avoir donné la chance de travailler dans cette superbe entreprise.

Carlo, pour avoir passé du temps à me former durant ce stage et surtout pour m’avoir laissée le battre aux fléchettes.

Elodie, pour m’avoir appris le b.a.-ba de la vie chez Isogeo : éteindre les lumières, allumer l’ordinateur pour être à l’heure au stand up et tant d’autres choses encore.

Julie, pour avoir essayé de m’aider et s'être débattue avec QGIS et Oracle.

Simon, pour avoir sans cesse rempli ce MVP très qualitatif et m’avoir montré des vidéos et photos d’animaux très mignons.

Et Emma, pour m’avoir aidée à relire cet article et l’avoir rendu présentable

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